LA CATHERINE

  1. LA CATHERINE -:-- / -:--

Elle va sur ses 20 ans,
Mais semble mieux connaître les hommes
Qu’une femme de mille amants.
Son cortège de prétendants
S’agrandit de ville en ville
Et de temps en temps.
Elle se penche,
Vers un de ceux qui l’aime,
Et en baissant les yeux
Lui murmure à l’oreille :
« C’est toi celui pour qui je saigne,
Celui dont le vie se mélange à la mienne. »

Refrain

C’est la Catherine de Jules, de Jim,
La femme du boulanger l’angoisse du prisonnier.
Celle pour qui la retenue n’a plus de place.
Quand il s’agit d’amour
De types en types, elle passe.

Elle se voit
Comme une enfant,
Remplie de naïveté
Et de bons sentiments.
Mais derrière ses voiles
De cotons,
Se cachent des arguments
A faire se soulever les nations.
Pour allonger la liste
Tous les moyens sont bons,
Du clin d’œil furtif
Jusqu’au travail de fond,
Des amis des amis
Jusqu’aux amis des petits amis,
Beaucoup regrettent d’avoir dit oui.
À qui ?

Refrain

À la Catherine de Jules, de Jim,
La femme du boulanger l’angoisse du prisonnier.
Celle pour qui la retenue n’a plus de sens.
Quand il s’agit d’amour
De types en types, elle danse.

Chacun a ses propres faiblesses,
Du visage de madone
Jusqu’à la paire de fesses.
Mais savoir plaire
C’est savoir deviner,
Ce qui plait à celui
Que l’on veut bouleverser.
Alors quand on veut séduire
L’assistance entière,
Mieux vaut se munir
D’un petit cœur de pierre.
Faut pouvoir gérer
Tous ces amants blessés,
Et savoir encaisser
Les coups des autres vexés.
Comme

Refrain

Après 40 ans
D’amours de pacotille,
Et les yeux grands ouverts
Devant les amants de sa fille.
Il lui faudra comprendre
Que les années passées,
Tout ce que l’on demande
C’est juste un peu de respect.
Mais sa vie la suit
Et ses histoires aussi,
Mieux vaut réfléchir
Avant de jouer à faire souffrir.

Comme c’est triste
De détours en détours,
D’avoir à éviter
Ceux qui vous considèrent toujours…

Refrain